Eva NGALLE

Ti3rs

Présidente

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Description

De mon expérience personnelle, à un constat, est né un projet à impact social : TI3RS. La première application mobile « tiers de confiance » pour sécuriser les communications des parents séparés en contexte de violences conjugales. C’est une situation que j’ai vécu, je suis survivante de violences conjugales, mon fils avait 3ans quand je me suis séparée. Malheureusement la violence ne s’arrête pas avec la séparation, et oui, il existe toujours un lien : l’enfant. Malgré tout ce qu’il s’est passé avant, il faut communiquer avec l’autre parent, sur la santé, la scolarité, les vacances, la pension alimentaire etc... Les échanges autour de l'enfant peuvent être très difficiles, passant par téléphone ils mènent souvent à du harcèlement, des menaces et des insultes. Cela affecte la santé mentale des victimes mais aussi celle des enfants et tout cela est difficilement prouvable en justice. Suite à des discussions avec plus de 150 parents ayant vécu cette situation et des associations spécialisées (accompagnement des victimes, auteurs et enfants), l'application TI3RS est née, en répondant aux critères les plus urgents : > Un nouveau numéro de téléphone dans l'application, au lieu d'acheter un deuxième téléphone. > Des notifications aux horaires que l'on à choisi, pour ne plus avoir peur de la sonnerie du téléphone, être seule ou entourée, éviter le harcèlement. > Un filtre à message malveillants pour stopper les mots mots violents et lutter contre la violence verbale et psychologique. > Un historique des communications en seul document clair avec tous les messages pour éviter les multiples captures d'écran et faciliter les démarches en justice. TI3RS c'est vraiment un outil qui vient accompagner les politiques en place et les actions que animées au jour le jour. Facilement téléchargeable sur les stores et avec une version gratuite, elle sera donc accessible 24h/24 et 7J/7. Dès la séparation, TI3RS pourra être un premier pas dans les démarches en douceur, moins stigmatisant que se rendre en association, moins difficile psychologiquement qu’aller porter plainte. L’application permettra également d’avoir une solution pour se protéger le temps que les démarches administratives ou judiciaires soient mises en place. L'application est aujourd'hui fonctionnelle depuis fin décembre 2023, nous avons à ce jour plus de 250 personnes inscrites.